Chronologie de problèmes de la salle : 19 octobre 2008.

Acte 1 : début janvier 2007 l’asbl de gestion, dont dépend le club, et qui est composée des utilisateurs de la salle + piscine + stade, nous fait part du projet de rénover le sol de la salle omnisports, du matériel complet, de l’électricité et des sanitaires, pour un coût avoisinant les 250 000 €. Après bien des discussions le projet est monté, les subsides accordés, tout peut commencer fin mai 2007.
Acte 2 : suite à des problèmes à la salle de Dexia Mons-Hainaut, l’entreprise doit d’urgence intervenir pendant la période de repos du basket, top niveau oblige. Les travaux sont donc postposés au mois d’août 2007.
Acte 3 : trop de retard dans les chantiers précédents, les travaux auront lieu en octobre 2007 pour une durée de 3 semaines maximum. Refus des clubs : trop de risques en cas de dérapages, la suite nous prouvera que nous avions raison.
Acte 4 : tout est enfin prêt, début mai 2008 l’ancien revêtement est retiré, les nouveaux affûts de piquets coulés, l’égalisation coulée et le nouveau revêtement multicouches coulé, placé et soudé. Fin juillet le marquage est terminé, enfin il ne manquait que quelques lignes.
Acte 5 : au premier entraînement, mi-août, constatation désagréable, un piquet se trouve à 20 cm de la ligne latérale, l’autre à 1 m 70 !!! L e traçage a été centré par rapport à la salle, alors que les terrains, pour des raisons pratiques, ne l’étaient pas. Donc la firme a tracé sans regarder l’emplacement des piquets.
Acte 6 : on efface tout et on recommence à tracer. Problème en effaçant les lignes mal tracées, le produit a rongé le nouveau revêtement sur plusieurs dixièmes de millimètres, laissant un aspect granuleux à sa surface, comme si on y avait passé une ponceuse à bande. On est fin août. De plus, les filets livrés sont non-règlementaires car ils ne correspondent pas au cahier des charges, ils comportent un tendeur en bois et des chaînes.
Acte 7 : refus d’accepter ce travail, refus de réception et donc d’occupation. Interdit de mettre un pied dans la salle pour les clubs et les écoles en journée jusqu’au 15 septembre.
Acte 8 : on démonte tout, on enlève les parties rongées, on recoule, on sèche, on soude, enfin tout est prêt ???
Acte 9 : Non, visite de contrôle d’AIB, des tiges filtées sont sous dimensionnées, des boulons montés à l’envers, des câbles non tendus, des paniers de basket qui risquent de tomber du mur au premier « dunk ». On est +/- le 20 septembre.
Acte 10 : seconde visite d’AIB : tout est en ordre.
Acte 11 : jeudi 25 septembre, je m’absente du boulot. Enfin je vois des piquets droits, et un filet qui va se tendre. A la première tension, le câble se casse net, et tel dans un film de Zorro, ce coup de fouet vient siffler aux oreilles du préposé au montage. Refus de réception.
Acte 12 : tout devait être en ordre pour ce vendredi 16 h 00. Les ouvriers ne viennent qu’aujourd’hui arrivant à 10 h 00. Les nouveaux piquets sont là (ben oui les premiers ne pouvaient être montés qu’avec les premiers filets) avec les filets. Aaahhh enfin ??? Non les affûts sont trop larges cette fois-ci. Il faut recoller des cylindres creux dans les alésages et les fixer. Attendre 48 heures de séchage, puis monter les filets mardi prochain au matin.
Acte 13 : j’espère que ce sera le dernier mardi prochain.
Acte 14 : et bien non, vu le succès, on poursuit une nouvelle saison comme dans Dallas.
Appel d'urgence ce mardi à la salle. Vu le contexte, je prends 3 Valiums avant de my rendre... :
Les 6 piquets montés, on se rend compte que les affûts des 6 poteaux ne sont pas dans l'axe. Donc le filet "tombe" à côté de la ligne centrale, sur 2 terrains. Une seule solution : tout refaire.
Acte 15 : on vérifie le tout ce vendredi 10 octobre à 13 h 00.
Acte 16 : malgré les valiums, les piquets semblent maintenant dans l'axe des terrains. Cordeau tendu, mesure au niveau reportée au sol par rapport à l'axe du filet, chef des travaux satisfait : tout est ok?
Acte 17 : par sécurité, on vérifie les ancrages des fourreaux (le fameux béton à prise rapide en 24 heures). Celui-ci se détache au moindre coup d'outil... Impossible selon la firme Knauf qui garantit son produit (si c'est bien celui-là). Discussions (et je pèse mes mots) ras-le-bol, la Ville revérifie le bordereau de travail... Le produit utilisé est, en fait, un mélange de béton pour ... piquets de clôture. De nouveau refus de réception, il faudra certainement tout re(rererererererererererer)commencer.
Heureusement 2 fourreaux étaient corrects depuis leur coulage de juin dernier. Les alésages ayant été simplement modifiés cette semaine, la Ville et l'asbl acceptent que nous puissions y jouer. Coup de fil reçu ce vendredi à 16 h 00.
On attend la suite...
Acte 18 : ben oui, ce n'est pas fini. Ce lundi 13 octobre 08, Knauf confirme : impossible que ce béton ne tienne pas. Petit test simple selon eux : enfoncer une tige métallique dans le produit, la tige doit se plier en deux. Aussitôt dit, aussitôt fait! Un employé de la Ville vient avec les outils, vient effecuer le test, en frappant "fort" (comme à la Ville) la tige s'enfonce comme dans du beurre.
Acte 19 : le "Boss" de la boîte responsable "jure que les employés n'ont pas bien travaillé"; tout sera en ordre mercredi.
Acte 20 : mercredi 17 octobre, on voit débarquer une carotteuse dernier cri. Il paraît qu'elle peut transpercer un coffre-fort rempli d'actions Fortis en moins d'une minute (dans quel but me direz-vous??? La location de la machine coûtera plus que le produit de la rapine).
Acte 21 : très beau travail : tout a été carotté, le superbe produit de Knauf coulé. Mais .... évidemment, le travail n'a été réalisé que sur les 3 premiers centimètres (reste donc 37 cm de l'ancien produit, celui des piquets de clôture).
Acte 22 : nouveau refus de réception. Car avant ou pouvait encore croire à de l'incompétence, maintenant, cela devient de la malhonnêteté.
Acte 23 : si vous connaissez un spécialiste en marchés publics, donnez-moi ces coordonnées... Mon voisin travaille dans une boîte spécialisée en coulage de chape de béton. Il en existe 3 en Europe. J'ai 5 sacs de 50 kg de ce fameux béton dans mon garage. Les machines sont sur sa remorque. On peut tout arranger, à deux, dimanche pour quelques dizaines d'Euros... Mais non il semblerait que les lois sur ce type de marché nous empêchent de le faire et de le refacturer à l'adjudicataire par la suite. De nouveau on attend la suite.